medieval.org
Erato 3984-25503-2 – 1999
Warner / Apex 2564 67759-2 – 2006
I — AUDI HOMO
1. Audi tellus [1:31]
anonymous — Montpellier, Bibliothèque Municipale, ms 6, f 116
Anne Azéma
II — LO FRUGZ DE SABER
2. Clara sonent organa [3:46]
anonymous — text: in Leo Treitler; music (vocal version): BNF, lat 3719, f 34
a) instrumental: medieval fiddles SK, MT
b) vocal: Anne Azéma with LB, AC, CJ, PM
3. Ar levatz sus, francha corteza gens! [5:16]
text: Peire ESPANHOL (12th century); music: after Gaucelm FAIDIT (c.1150-c.1220)
text: in Francisco J. Azicuren; music: after BNF 22 543, f 41d
Anne Azéma, psaltery KH, harp MT
4. Tantost com fon al loc vengutz [1:30]
Extract from the Planctus Beate Marie, anonymous, Provençal, 13th century
text in W. Mushacke, ed.
Anne Azéma
5. Vexilla Regis [0:41]
text: Venance FORTUNAT (?-609); music: Gregorian chant
Liber Usualis
LB, AC, CJ, PM
6. Dels quatre caps que a la cros [7:34]
text: Peire CARDENAL (c.1180-c.1278); music: Jaufré RUDEL (c.1125-c.1148)
music: after BNF 22 543, f 63 c
Anne Azéma, medieval fiddle MT
7. Verbum Patris humanatur [2:56]
BNF, lat 3719, f 91
Anne Azéma with LB, AC, CJ, PM, recorder KH, fiddles SK, MT
III — ROMA TRICHAIRITZ
8. D'un sirventes far [6:49]
text: Guilhem FIGUEIRA (c.1215-c.1240); music: Peire VIDAL (active 1180-1205)
text: in Martín de Riquer; music: after BNF 22 543, f 65 a
Anne Azéma, medieval fiddle SK
9. Una ciutatz fo [10:42]
CSM 45
text: Peire CARDENAL: music based on CSM 45, attrib. to Alfonso el Sabio (1221-1284)
text: in Martín de Riquer; music after CSM 45 in Higinio Anglés
Anne Azéma, recorder KH, fiddles SK MT
IV — CUM MELODIS ORGANO
10. Dona, Maire del salvador [1:00]
Extract from the Planctus Beate Marie, anonymous, Provençal, 13th century
text in W. Mushacke, ed.
Anne Azéma
11. Flore vernans gratie [1:39]
BNF lat 1139, f 78
Anonymous — Anne Azéma
12. En bon ponto [8:31]
CSM 363
attrib. to Alfonso el Sabio
music after CSM 363 in Higinio Anglés
Anne Azéma with LB, AC, CJ, PM, psaltery KH, medieval fiddles SK, MT
13. Gregis pastor Tityrus [4:06]
anonymous, Aquitanian — London, British Museum Library, ADD 36 881, f13'
Anne Azéma with LB, AC, CJ, PM, recorder KH, medieval fiddles SK, MT
Anne Azéma, voice
with
Catherine Joussellin, Pasquale Mourey
Laurence Brisset, Annelies Coene
Kit Higginson, psaltery, recorder
Shira Kammen, medieval fiddle
Margriet Tindemans, medieval fiddle, harp
SOURCES
· Track 1: Montpellier, Bibliothèque Municipale, ms 6, f 116
· Track 2: text: in Leo Treitler, The Aquitanian Repertory of Sacred Monody in the Eleventh and Twelfth Centuries, diss., Princeton U., 1967; music (vocal version): BNF, lat 3719, f 34
· Track 3: text: in Francisco J. Azicuren, La lírica religiosa en la literatura Provenzal antigua, Pamplona, 1972; music: after Gaucelm Faidit, BNF 22 543, f 41d
· Tracks 4, 10: W. Mushacke, ed., Altprovenzalische Marienklage des 13. Jahrhunderts, Halle 1890, Geneva, 1975
· Track 5: Liber Usualis
· Track 6: music: after Jaufré Rudel, BNF 22 543, f 63 c
· Track 7: BNF, lat 3719, f 91
· Track 8: text: in Martín de Riquer, Los trovadores. Historia literaria y textos, Barcelona, 1975, 1983; music: after Peire Vidal, BNF 22 543, f 65 a
· Track 9: text: in Martín de Riquer, Los trovadores. Historia literaria y textos, Barcelona, 1975, 1983; music: after Cantiga de Santa Maria 45, in H. Anglés, La Música de las Cantigas de Santa María del Rey Alfonso el Sabio, Barcelona, 1943-59
· Track 11: BNF lat 1139, f 78
· Track 12: music after Cantiga de Santa Maria 363, in H. Anglés, La Música de las Cantigas de Santa María del Rey Alfonso el Sabio, Barcelona, 1943-59
· Track 13: London, British Museum Library, ADD 36 881, f 13'
Programme devised by Anne Azéma
Research, transcriptions, performing editions of the sources: Anne Azérna
Creation and elaboration of instrumental parts: Margriet Tindemans, Shiro Kammen, Kit Higginson
Editions of the vocal parts in track 2: Leo Treitier; 7, 8, 9, 13: Joel Cohen
Enregistrement effectué à l'occasion de la XVIIe Saison Musicale à l'Abbaye de Gellone.
This recording was made during the 17th Concert Season at Gellone Abbey.
Operation réalisée avec le concours de la Region Languedoc-Roussillon.
A project supported by France's Region Languedoc-Roussillon.
Digital recording
Producer, editing: Ysabelle Van Wersch-Cot
Sound engineer: Jacques Doll
Recording: 11-18/7/1998, Abbaye de Gellone, Saint-Guilhem-le-Désert, France
Front & back cover: Disk-shaped stele, St Michel de Lanes (Aude), photo Guy Jungblut
Anne Azéma, photo Leif Skaar; ensemble, photo Joel Cohen
Design: Erato
Ⓟ & © Erato Disques, S.A., Paris France, 1999
English liner notes
PROVENCE MYSTIQUE
ANNE AZÉMA
"Je connais bien des histoires,
de Merlin.., de la mort d'Artus... de Tristan et Iseult, les amants...
Seigneurs, je sais aussi bien chanter en l'église sainte... tripler le
sanctus et l'agnus en contrepoint, entonner le saeculorum... et connais
bien mon métier... de belles chansons, de bons vers, des pastourelles...
rotrouenges et danses... et toutes sortes de gens m'en sont
reconnaissants... seigneur Dieu... permets-moi d'accomplir des actions
qui m'apportent le salut au jour du jugement."
Avec cet extrait de la liste des talents de Pierre de Corbiac (dans son poème Lo tezaurs),
nous avons un aperçu des activités que les ménestrels-troubadours
pouvaient compter à leur actif. Du rôle de narrateur celui de musicien,
poète, amuseur et improvisateur, et ce pour des mondes bien différents,
allant des cours d'amours à l'église. Dans cet esprit, notre programme
réunit textes et musiques qui auraient pu faire partie des répertoires
de certains de ces ménestrels. Aucun de ces morceaux n'appartient à la
liturgie de la messe proprement dite. Mais tous sont préoccupés des
rapports de l'homme à Dieu et à son destin.
La période qui nous intéresse (de la fin du XIe au XIIIe siècle) est un renouveau dans la vie en général, et
cela
non seulement économiquement mais aussi littérairement et musicalement.
La région appelée maintenant "le Sud de la France", nommée alors
"Proenza" (Provence), est un creuset de créativité qui va changer pour
toujours les relations entre hommes et femmes, et entre l'Homme et Dieu.
Les
troubadours ont chanté, dans maints registres et en langue dite
"vulgaire" (maintenant connue sous le terme moderne d'occitan), leur
amour de la Dame, lointaine, inaccessible, aimée et amie, redoutable et
redoutée. Mais une partie de leur répertoire se préoccupe également de
Celui, lointain, inaccessible, aimé et ami, redoutable et redouté qui se
tient, juge implacable et Amour personnifié : le Christ. Pour la
première fois dans l'histoire de la littérature non-latine et de la
musique occidentale, le savoir-faire des plus grands poètes se met au
service de la louange chrétienne et de l'expression de l'angoisse de
l'homme face et son destin.
Parmi les changements qui ont eu une
répercussion sur le répertoire musical que nous chantons ici, les plus
cruciaux sont certainement le renouveau et la création d'ordres
religieux, la participation croissante des laïcs à la vie religieuse et
la naissance de nombreux courants évangéliques. Ceux-ci ont ramené
l'attention sur la personne du Christ, et sur l'importance de la Croix :
Dels quatre caps en est un exemple. Sur la Croix, Christ a tout
en son pouvoir, et devient, pour qui "daigne le chercher", le fruit du
savoir. Tout homme qui près de lui se tiendra est en "bon lieu", de même
lorsqu'il se tient dans l'aube, proche du jour. Ar levatz sus, une aube (alba)
spirituelle, joue sur les images de la clarté et de la nuit,
représentant Dieu comme le jour, et sa mère, "reine, mère de piété",
comme l'aube venant éclairer le monde. Traditionnellement, c'est le
jaloux et la séparation des amants adultères unis par la nuit que l'aube
amène dans d'autres poèmes de troubadours. Ici, c'est "le grand
omnipotent qui vient allumer le monde" que l'aube annonce. Elle est pour
ceux, "libres et courtois", qui servent de "plein gré" cette Dame qui
protège et guide les siens qui ne connaissent pas la nuit.
Mais
cette nouvelle aube salvatrice n'est pas sans prix. Avant son avènement,
les prophéties qui proclament la chute du monde parlent d'un jour cruel
où viendra un juge sans pitié. De cette vision d'horreur, fréquente
dans notre région (Audi homo vient probablement d'Aniane, en
Languedoc), naissent l'espoir et la foi en une incarnation moins
terrifiante : celle accomplie en la Vierge, consolatrice et mère (Verbum Patris, Flore vernans gratie),
et celle, tout inspirée de la poésie latine, du berger Tityre, âne de
Dieu, portant le rachat en bât. Ces processionnaux et musiques
paraliturgiques (c'est-à-dire ayant trait à des activités musicales hors
de la messe proprement dite) sont le fait de clercs aquitains.
Le
renouveau évangélique s'est manifesté par plusieurs courants, et en des
extrêmes que Rome déclarera "hérétiques". Nés d'un climat de malaise
réel vis-à-vis d'une caste sacerdotale institutionnelle, deux de nos
morceaux font foi de ce trouble : le discours de Guilhem Figueira, qui
ne mâche pas ses mots sur la trahison de Rome, ainsi que la parabole
moraliste de Peire Cardenal sur l'état du monde et de l'homme éloigné de
l'amitié de Dieu, certainement l'un des textes les plus frappants de
tout ce répertoire. Bien qu'il soit au-delà de notre capacité de savoir
si ces troubadours étaient véritablement impliqués dans le mouvement
cathare (considéré comme sacrilège et contre lequel Rome appelle
croisade dès 1208), certains commentateurs ont vu en ces textes
impressionnants l'expression d'une foi autre, scindée de Rome et de ses
outrages. Il est certain que cette vision du monde repose sur des faits
historiques, comme par exemple le massacre de Béziers, conduit par Rome
avec l'aide de l'ordre de Cîteaux et de son abbé Arnaud Amauri, le 22
juillet 1209 : "Etz vos e Cistel/qu'a Bezers fesetz faire/Mout estranh
mazel" ("et vous [Rome] et Cîteaux, qui fîtes faire une boucherie si
cruelle à Béziers").
Ces tensions ont eu des échos jusque dans un répertoire voisin, ibérique et en galicien, les Cantigas de Santa Maria,
collection de chants à la Vierge compilés pour le roi Alfonse X dit El
Salbio, 1221- 1284. Un pauvre troubadour, chantant les méfaits du comte
Simon (de Montfort), chef militaire des croisades ordonnées par Rome
contre les parfaits ou cathares, se voit mis dans un cul-de-basse-fosse.
Mais la Vierge, sachant reconnaître les siens et récompensant ceux qui
la chantent, redonne liberté au troubadour de Gascogne.
En
essayant de suivre les traces de Pierre de Corbiac, et en bons
jongleurs, notre musique instrumentale est de notre fait, basée sur des
sources vocales préexistantes, en utilisant des méthodes d'enseignement
médiévales (apprentissage par cœur, improvisation et connaissance de la
rhétorique). Troubadours, ménestrels et clercs d'Occitanie médiévale
chantent et jouent d'une spiritualité vivace, décrivant les turpitudes
du pouvoir de ce monde, ses angoisses face à la mort et au Jugement
Dernier, mais aussi annonçant l'aube nouvelle, "jour clair et
reluisant".
PROVENCE MYSTIQUE
ANNE AZÉMA
"I
know a great many stories: the story of Merlin, of the death of King
Arthur, of Tristan and Isolde, stories about lovers and great lords. I
also know how to sing well in the service of the Holy Church: how to
‘triple’ the Sanctus and the Agnus in counterpoint, how to
intone the
saeculorum And I know my profession well – how to sing chansons,
make
good poetry, write pastourelles, rotrouenges and dances. And all kinds
of people are grateful to me for this. The Lord God allows me to
accomplish many things that will earn me salvation at the Day of
Judgement."
This inventory of the talents of Peire de Corbiac
(Lo tezaurs -13th c. ) gives us a glimpse of the kinds of activity
which the minstrel-troubadours of the Middle Ages would have been
expected to perform. These activities ranged from that of story-teller
and poet to musician, improviser and entertainer; and their sphere of
activity encompassed different milieux, ranging from the world of the
court and courtly love to the liturgical and spiritual world of the
Church. Our program brings together texts and music which might have
formed part of the repertoire of some of these minstrel-troubadours.
None of the pieces belongs to the liturgy of the Mass itself, but all
of them deal with the relations between God and man, and the theme of
human destiny.
The region now referred to as the south of France
was in the Middle Ages known as Proenza (that is,
Provence), and was
truly a crucible of creative activity that was to change for ever the
relationship between men and women, and between Man and the Creator.
There, the musician-poets known as Troubadours sang songs of many
different kinds composed in different poetic idioms and stylistic
registers. They were written and performed in the vernacular (termed a
vulgar tongue to distinguish it from clerical and learned Latin), now
known by the modern names of Occitan, or Provençal.
Their songs
expressed their love for an earthly Lady, distant,
inaccessible,
deeply loved and a loyal friend, revered and feared. But a part of
their repertoire was also devoted, in the same language, with often the
same images and in the same forms, to their spiritual life . For
the
first time in the history of Western music and of non-Latin literature,
the skill of the greatest poets was placed at the service of Christian
praise and anguish in the contemplation of human destiny.
Tonight
we will present differents aspects of this contemplation. Some of our
songs reflect upon the fear of the end of of the world and the
final
judgement - oh so akin to our recently marketed First Night
anxiety
(Audi Tellus). Some reflect the sunny hope offered by the Virgin Mary,
intermediary between God and Man (Ar Levatz sus). Others sing of
the
strength of the cross and its fundamental meaning that is,
the
redemption of the fall of Adam, who tasted
the forbidden fruit.
The cross then becomes in its turn the "Fruit of true knowledge"
(Dels quatre caps que a la crotz). We will also celebrate
the
incarnation of the Word made flesh (Flore vernans gratie, Verbum
patris) and the coming of Christ, as the
shepherd Tityrus, the
so-called "ass of God", carrying redemption in his saddlebag (Gregis
pastor). Processional and paraliturgical music of this kind (that is,
for musical activities performed outside of the Mass itself) was
widespread among the Aquitanian monasteries and abbeys.
Most
striking perhaps, is the very strong dissatisfaction expressed by
some
of these troubadours. Born of a climate of real tension in regard to
the institutional priestly caste, two of the pieces on our second
half
testify to this critical spirit. The discourse of Guilhem Figueira,
does not mince words on the "betrayal" of Rome (D'un sirventes
far).
And the moralizing parable of Peire Cardenal on the state of the
world
and the condition of Man estranged from the love of God is one of the
most striking texts in this entire repertory (Una ciutatz fo).
Despite
the efforts of some commentators, it is quite hard to
establish
whether these troubadours were in fact implicated in the Cathar
movement (considered sacrilegious and heretical by Rome and was
made
the object of a Crusade in 1208). It is however certain that their
vision of the world and the outrages of Rome rest on historical
facts,
and in particular the massacre of the entire town of
Béziers, which
was instigated by Rome with the help of the Cistercian order under its
abbot Arnaud Amauri on 22 July 1209.
These tensions found echos
even in a neighbouring repertory from the Iberian peninsula, written in
Galician, the Cantigas de Santa Maria, a collection of songs in honour
of the Virgin compiled for King Alfonso X the Wise (1221-1284).
Here
(En bon ponto) we find a poor troubadour thrown into a dungeon for
singing of the wrongdoings of Count Simon de Montfort. Count Simon was
no legend but an authentic historical figure, the military
commander
of the same crusades sent by Rome against the Cathars. To this
day his
name is anathema in many circles in Southern France. In our story,
the
Virgin, recognizing one of her own people, and rewarding those who sing
her praise, restores the unjustly imprisoned Gascon troubadour to
liberty.
In attempting to follow the traces of Pierre de
Corbiac, we have devised our own instrumental performance material,
basing it on pre-existant vocal sources, and drawing on medieval
learning methods (embracing such aspects as performance from memory,
improvisation, knowledge of rhetoric). The troubadours, minstrels,
clerics and nuns of the Occitan-speaking regions sang and played
with
a lively spirituality, describing the corruption of worldly power,
their anguish in the face of death and the Last Judgement, but also
celebrating the new dawn, lo jor clars et luzens: a bright and shining
day.
tr. Philip Weller
The French soprano Anne Azéma, renowned for her performances of early
music, has been acclaimed by critics on four continents for her
original, passionate and vivid approach to the songs and texts of the
Middle Ages. She has also been widely praised in many other repertoires,
from Renaissance lute songs to Baroque sacred music to
twentieth-century music theatre. Ms. Azéma's current discography numbers over twenty recordings. A featured soloist with The Boston Camerata, she has taken prominent roles in many of that ensemble's tours and Erato productions (Grand Prix du Disque). She has been a soloist with numerous other ensembles, large and small, early and contemporary. Ms. Azéma is a founding member of the Camerata Mediterranea, touring with them in France, Italy, Spain, Morocco, the Netherlands, and the United States, and appearing on both of that ensemble's Erato CDs. She is frequently invited as a recitalist and often partnered in duos by lutenist Joel Cohen, touring with Mr. Cohen in North America, Europe, Africa, and Japan. Her teaching activities include master classes, notation seminars and coaching in France and the United States. Anne Azéma's recent major festival appearances as soloist and recitalist include Aix-en-Provence, Lourdes, Versailles, Spoleto (USA), Singapore, Jerusalem, Seville, Dresden, Boston, Bergen, Tanglewood and Tokyo. The Unicorn, Anne Azéma's first CD on Erato, won her a Critic's Choice in the English review Gramophone, and a nomination for the French Grand Prix des Discophiles. Her second CD, Le Jeu d'Amour, released in the spring of 97, became a bestseller in the United States and won the coveted 10 rating from Répertoire magazine (Paris). |
La
soprano française Anne Azéma est renommée pour ses interprétations de
musique ancienne. Les critiques de quatre continents ont acclamé sa
vision originale, passionnée et vivante des chants et des textes du
Moyen Age. Et elle est unanimement louée dans bien d'autres répertoires,
des airs au luth de la Renaissance au théâtre musical du XXe siècle, en passant par la musique sacrée du baroque. La discographie d'Anne Azéma compte aujourd'hui plus de vingt enregistrements. Soliste de la Boston Camerata, elle a assumé un rôle de premier plan dans bon nombre des tournées de cet ensemble et de ses enregistrements chez Erato (Grand Prix du disque). Elle a chanté en soliste avec de nombreux autres ensembles, grands et petits, de musique ancienne et contemporaine. Anne Azérna est également membre fondatrice de la Camerata Mediterranea, avec qui elle fait des tournées en France, en Italie, en Espagne, au Maroc, aux Pays-Bas et aux États-Unis, et a participé aux deux disques enregistrés par l'ensemble pour Erato. Elle est fréquemment invitée à donner des récitals, souvent accompagnée par le luthiste Joel Cohen, avec qui elle s'est produite en Amérique du Nord, en Europe, en Afrique et au Japon. Ses activités d'enseignante comprennent des master classes, des séminaires sur la notation et des cours de chant en France et aux États-Unis. Elle a récemment chanté, en soliste et en récital, dans de nombreux grands festivals, dont Aix-en-Provence, Lourdes, Versailles, Spoleto (États-Unis), Singapour, Jérusalem, Séville, Dresde, Boston, Bergen, Tanglewood et Tokyo. The Unicorn, le premier disque d'Anne Azéma chez Erato, lui a valu un "Choix des critiques" dans la revue anglaise Gramophone, et une nomination pour le Grand Prix des discophiles en France. Son deuxième CD, Le Jeu d'amour, publié au printemps de 1997, est devenu un best-seller aux États-Unis et s'est vu décerner la note très convoitée de 10 dans la revue Répertoire (Paris). |